Dans « MAGNUM SONG », le détective privé recherche une disparue. A une barmaid, il précise : - Rousse, le genre femme fatale.
- Toi t'es le genre à qui toutes les femmes sont fatales ! - réplique la serveuse. Outre mon goût (mercenaire) pour la violence, chacun a pu déplorer mon inclination à faire se déshabiller les jeunes femmes à tout propos. Et même sans propos du tout. De plus, et comme nous l'avons vu dans le chapitre précédent, elles succombent souvent sous les assauts meurtriers de créatures de SEXE MASCULIN. Il fallait bien rétablir l'ordre naturel des choses et remettre les plateaux de la balance en équilibre.

Dans Macbeth, mon héroïne favorite, Lady Macbeth, s'exclame : - Mais laisserais-je un « je n’ose pas » suivre un « je voudrais » ? Allons : chevillons notre courage au cran d’arrêt et invoquons, telle Lady Macbeth, les esprits qui assistent les pensées meurtrières : de la tête aux pieds, emplissez moi de la plus atroce cruauté. Venez donc à mon sein de femme vous abreuver de mon lait changé en fiel !

C'est Charles Dullin qui, dans « Quai des Orfèvres » de Henri-Georges Clouzot, interprète un vieux producteur, grand amateur de NU ARTISTIQUE : Brignon, qu'il s'appelle. Une douce passion qu’il cultive avec ses jeunes protégées : « Délicieux, tout simplement délicieux. Et tellement chaste ! Vous me direz ce que vous voudrez mais je préfère m'offrir ça de temps en temps plutôt qu'un Manet ou un Picasso. C'est tout de même plus intéressant ! » - Le même qui, à cette question « dites, monsieur, j'enlève tout ? », répondait « non, ma chère petite, pas les chaussures, jamais les chaussures ! »...